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Rocket League – Y a que les c%:$ qui changent pas d’avis!

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Un nouvel article par Philip Aelis :

Rocket_League_Logo

Ah ce PSN+!!! Il m’en a fait tester des daubes! Et il m’a aussi fait découvrir de jolies perles auxquelles je n’aurai pas pensé, mais il m’a aussi offert Rocket League à sa sortie et je crois avoir vécu le plus gros changement d’avis de ma vie de gamer.

Je me souviens assez bien de mon 1er contact avec le jeu il ya quelques mois. C’était pas beau, mais c’était pas moche, un peu terne, un peu aliasé, mais super nerveux et précis dans le gameplay.
Alors pourquoi pas, je joue quelques minutes, je m’amuse bien, et très vite, je galère.

Car bien que le concept soit simplissime (on conduit des voitures qui tapent dans un ballon pour marquer dans les cages adverses), eh ben c’est plus facile à dire qu’a faire!!!
Alors oui la base est simple, mais dès que l’on augmente le niveau de l’IA (il y a un vrai gouffre, très dommageable, de niveau entre l’IA débutant, et la suivante, appelée Pro), on passe d’une victoire de 10-0 à une défaire de 0-5. Littéralement.
Donc ça gave, on se rend compte qu’on était pas bon avant mais que c’est l’IA qui était nul, et on se rend vite à l’évidence, c’est pas facile en fait, et il n’est pas rare de passer juste à côté de la balle dans un moment crucial.

Rocket_League_Ingame

Alors moi, joueur solo avec très peu d’amis PS4 (j’évite même les jeux multi, souhaitant garder autant que possible une vie sociale, les 1200 heures en 6 mois passées sur Starcraft 2 ne m’ayant donné que trop raison !), ça m’a saoulé, et j’ai effacé le jeu.

Quelques semaines plus tard, je me retrouve devant la PS4 de mon beau-frère, invité à un repas de famille avec comme seul jeu multi Rocket League !
Bon, ça ne m’emballe pas plus que ça, mais allons-y. Je le lance avec mon fils de 8 ans, qui se débrouille étonnamment bien, en tout cas tout à fait correctement. Et notre différence de niveau est bien moindre que dans n’importe quel autre style de jeu.
Ça me met un petit sourire en coin, et à partager devant la télé, c’est bien cool. L’impression se confirme quand mon beauf prend la manette, et on passe un p’tit moment sympa. Suffisamment sympa en tout cas pour me convaincre de réinstaller le jeu.

Alors j’y retourne, un peu plus enthousiaste, et à peine plus débrouillard manette en main, mais finalement, même cause, mêmes effets : au bout de quelques minutes, je m’ennuie seul et je ne suis pas encore prêt à partager ma PS4 avec mon fils, sans compter que gérer le second, de 4 ans, qui va vouloir jouer, ne risque pas de simplifier les choses. Et ne vous inquiétez pas pour eux car avec 2 PS3, 2 3DS, 2 iPad, 1 Xbox 360 et 1 WiiU, ils ne sont pas malheureux…

Rocket_League_Ingame_Prez

Alors je fais quelques parties de plus, mais je craque encore, en le laissant toutefois installé, on se sait jamais.
Et voila mon frère qui débarque le week-end dernier. Pas un gros gamer, mais plutôt un joueur honorable dans tous les styles, et un fan de foot modéré, mais motivé !
Alors forcément, de tous les jeux que j’ai sur la console, c’est celui Rocket League qu’il veut essayer.
Allons-y, pourquoi pas, je sens vraiment le pile ou face…

Et là, rapidement, toute la tendance s’inverse, l’envie de gagner, le fait de jouer avec quelqu’un (comme mon beauf) qui joue plutôt bien, et surtout, qui a vraiment envie de gagner, ça change TOUT.
Le jeu est le même, mais l’excitation de partager ça en live, en split-screen, avec quelqu’un qui a vraiment envie de gagner, projette le jeu dans une toute autre dimension! C’est bien simple, on a dû y passer plus de 10 heures en 2 jours.

Et même si le jeu a des limites (le solo (même en coop) est fadasse à mourir, le multi n’est pas très clair et surtout pas engageant, on enchaîne les parties, mais il n’y a pas d’objectif réellement intéressant à suivre), on se marre. On se gueule dessus (sur soi et sur les partenaires), on stresse quand le ballon s’envole vers le but, on saute du canapé quand on marque un but, et on hurle un bon coup dans les moments importants !
Cela faisait vraiment des années que je n’avais pas vibré comme ça devant un jeu multi. Cela m’a rappelé mes meilleurs moments de la grande époque PES, où le split-screen magique de F-Zero ou Goldeneye sur N64 (pour le fun, rien a voir niveau gameplay). Bon ça ne restera peut-être pas aussi culte dans ma mémoire et dans mon coeur, mais rien que la comparaison vaut de l’or !

Rocket_League_Ingame2

Je pourrai passer des pages à détailler le jeu, expliquant que c’est un mélange de foot, de billard, de jeu de palet, qui permet de s’amuser vraiment dès les 3/4 premières heures mais qui montre aussi rapidement la possibilité d’une marge de progression énorme.
Et puis c’est quand même agréable un jeu auquel on ne peut reprocher ses erreurs. Car s’il n’est peut-être pas folichon visuellement (bien que cela suffise amplement), il ne vous prendra pas en traître, et si vous vous plantez, vous ne pourrez vous en prendre qu’a vous-même!

D’un petit 6/10 effacé de la PS4, il s’est transformé en gros coup de coeur à 8/10!

Et le fait que le jeu devienne esportif ne m’étonne pas du tout, il doit aussi être un excellent client pour les streams, les replays et les buts les plus farfelus! Je n’ai pas été voir, je ne m’intéresse que très peu à ça, mais je sais que même moi, je pourrai y trouver des vidéos qui me plaisent.
Niveau online, vous pouvez jouer depuis votre split-screen à 4 joueurs! Juste génial! J’ai fait le test à 3 depuis chez moi avec ma connection 8Mo + mon beau-frère en quatrième joueur de notre équipe avec une moins bonne connexion que moi : aucun lag, si ce n’est quand l’ordi a ajouté 2 IA pour finir l’équipe adverse. Le jeu a un peu tiré la langue, mais pendant la dizaine d’autres parties, aucun problème à noter, si ce n’est le bruit et les cris que tout cela a engendré !
Et en plus, le temps d’attente est très faible, donc le seul reproche au online reste vraiment son manque de motivation pour le joueur. Mais cela devrait évoluer avec l’arrivée du jeu en esport.

Je l’ai eu gratuitement donc forcément, ça vaut le coup, mais même la quinzaine d’euros demandée sur PC ou PS4 les vaut largement !!! Et puis j’ai mis ma pièce du coup, j’ai craqué, j’ai acheté la Delorean à 2€ pièce. C’est ridicule (j’suis pas un grand fan des DLC cosmétiques), c’est cher, mais elle a vraiment la classe! Encore plus quand on la joue que quand on la voit jouée par les adversaires en ligne !

Rocket_League_Dolorean

Ma conclusion est donc : ne soyez pas aussi c$ù^+ que moi. Si le systême de jeu vous plait, et vous amuse quelques minutes en solo mais finit par vous saouler : c’est normal. Rocket League est un jeu qu’il faut partager, que ce soit online (à l’oreillette, les réactions sont marrantes aussi) mais surtout en split-screen, pour vibrer avec vos proches devant la télé.
Un vrai grand plaisir comme on en vit plus si souvent que ca à l’air du « tout online »…

Un jeu de : Psyonix
Editeur : Psyonix
Date de sortie en France : 7 juillet 2015
Support : PlayStation 4, PC
Prix :

environ 20 €

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